Il s’agit d’une question importante. Tout d’abord, il faut regarder la consommation d’énergie, exprimée en watts (W). Prenons l’exemple d’un déshumidificateur de 20 litres, un modèle populaire pour le salon. De manière générale, tout appareil en dessous de 350W est considéré comme assez économe en énergie.
Sur internet, on trouve souvent une image trompeuse de la consommation énergétique des déshumidificateurs. Par exemple, si vous voyez un modèle de 20 litres avec une puissance annoncée inférieure à 200W, il y a de fortes chances que cette donnée soit incorrecte.
Souvent, les fabricants combinent la capacité maximale d’extraction (mesurée dans des conditions idéales en usine, c’est-à-dire à température élevée et forte humidité) avec une faible consommation obtenue dans un autre test. Cela donne une image faussée des performances réelles.
En réalité, dans le climat européen, la capacité effective d’un déshumidificateur est souvent inférieure à celle indiquée par le fabricant, tandis que la consommation électrique par litre d’eau extraite est plus élevée. Il est donc important de comparer les chiffres obtenus dans des conditions de test réalistes afin d’éviter les mauvaises surprises à l’usage.
Voici quelques références de modèles parmi les plus économes en énergie dans leur catégorie :
- 12 litres – 175W
- 16 litres – 240W
- 20 litres – 250W
Les puissances indiquées sont des estimations. Idéalement, la consommation et la capacité doivent être spécifiées en fonction de la température ambiante.
À titre indicatif : une machine de 330W qui fonctionne 5 heures par jour coûtera environ 0,86 € d’électricité par jour.
Sur un mois, cela revient à 25,80 € pour un modèle de 330W contre 19,50 € pour un modèle de 250W utilisé dans les mêmes conditions (5 heures par jour).
Notez que les modèles équipés de programmes automatiques consomment généralement moins. Ces appareils ne fonctionnent que lorsque c’est nécessaire. Il est donc rare qu’ils tournent réellement 5 heures par jour.