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Santé & qualité de l’air
1. Bienfaits pour la santé & le confort
- Santé : freine les moisissures et les acariens ; moins de problèmes respiratoires et d’odeurs de moisi.
- Confort & protection : vitres sèches, linge qui sèche plus vite, protection du bois, de l’électronique et des instruments.
Particulièrement important pour les enfants, les personnes âgées et celles souffrant d’asthme ou d’allergies.
2. Traiter les taches de moisissures (sûr & efficace)
Étapes
- Identifier et éliminer la cause (fuite, ventilation, pont thermique, humidité ascendante ou infiltrations).
- Nettoyage en toute sécurité : gants, masque, bonne ventilation.
- Bicarbonate de soude : doux, écologique ; efficacité parfois limitée.
- Chlore : blanchit/affaiblit la moisissure, pénètre mal les matériaux poreux et irrite ; à utiliser avec précaution.
- Produits anti-moisissures spécifiques : suivre les instructions et conseils de ventilation.
- Après nettoyage : aérer en continu et assécher (déshumidification temporaire).
- Retour du problème ? Prendre des mesures structurelles (grilles de ventilation, isolation, déshumidification permanente).
Faites appel à un spécialiste si : > 1 m² de moisissures, bois/fondations touchés, récidives fréquentes ou cause incertaine.
Raison : risques pour la santé, causes souvent profondes et parfois obligations légales/assurance.
3. Combinaison avec un purificateur d’air
Avantages : lutte contre l’humidité + filtration des poussières/pollens/spores de moisissures (avec véritable filtre HEPA).
Attention : tous les modèles « 2 en 1 » ne sont pas performants dans les deux fonctions ; vérifiez la classe du filtre (H13/H14 ou E12). Dans les grandes pièces, un déshumidificateur + un purificateur d’air séparés peuvent être plus efficaces.
4. Acariens de poussière & allergies
Les acariens prolifèrent au-dessus de 60 %. En maintenant l’humidité en dessous de 50–55 %, vous limitez leur croissance et les symptômes. À combiner avec un bon nettoyage, un lavage à chaud et éventuellement une filtration HEPA.
5. Qu’est-ce que l’ionisation et comment fonctionne-t-elle ?
Un ioniseur libère dans l’air des ions négatifs (NAI). Ceux-ci se fixent aux particules en suspension (poussières fines, pollens, certains bio-aérosols), ce qui les rend plus lourdes et les fait retomber plus vite ou être captées par le filtre HEPA. C’est donc un complément à la filtration mécanique — pas un remplaçant de la ventilation.
Les avantages
1) Meilleure captation des particules en conditions réelles
Grâce à la charge électrostatique, les particules s’agglomèrent et sont plus faciles à capter. En salles de test, on observe souvent une diminution plus rapide de la concentration en particules, en particulier lorsque la ventilation est limitée.
2) Confort : l’air peut paraître « plus frais »
Beaucoup d’utilisateurs ressentent une sensation d’air plus clair, comme après la pluie lorsque l’ionisation est activée. C’est subjectif, mais cohérent avec le fait que l’air extérieur après la pluie est plus riche en ions (produits par l’eau).
3) Silencieux et peu d’entretien
Un ioniseur n’a pas de consommables à remplacer. Il est quasi silencieux et consomme peu d’énergie.
Important : l’ionisation peut atténuer certaines odeurs, mais ce n’est pas une solution miracle. Pour des odeurs persistantes ou les COV (composés organiques volatils), privilégiez un filtre à charbon et le traitement à la source.
Sécurité et certification de nos déshumidificateurs avec ioniseur (Helthome)
- Certificat composant TÜV SÜD (générateur d’ions) :
- Concentration maximale d’ozone : 0,025 ppm (25 ppb)
- Numéro de certificat : B 083210 0010 Rev. 02
- Marque/série : Nanbai NB-A, NB-D, NB-F, NB-G, NB-H, NB-J, NB-L, NB-M, NB-N, NB-S, NB-T, NB-U, NB-V, NB-Z, NB-L3, NB-LT, NB-LM
- Testé conformément à : EN 60335-2-65:2003/A12:2022 et EN 60335-1:2012/A15:2021
- Ce que cela signifie : cela confirme que le module d’ionisation, dans des conditions de laboratoire normalisées, émet ≤ 0,025 ppm d’ozone et répond aux exigences de sécurité électrique.
- La limite CARB pour les purificateurs d’air d’intérieur est de 0,050 ppm. Avec 0,025 ppm, nous sommes à 50 % de cette limite.
Conseil pour les personnes sensibles (asthme/BPCO/nourrissons) : commencez avec l’ionisation désactivée, améliorez la ventilation et la filtration HEPA ; n’activez l’ionisation que si souhaité, et vérifiez que cela reste confortable.
Quand activer l’ionisation — et quand la désactiver ?
À activer :
- Lors des pics d’allergènes (printemps, moments de poussière).
- Dans des espaces peu ventilés pour accélérer la réduction des particules.
- Si vous appréciez cette sensation d’air « frais ».
À désactiver :
- Lors d’une ventilation intense ou fenêtres grandes ouvertes — l’ionisation apporte alors peu.
- Dans des très petits espaces clos. De manière générale, il n’est pas recommandé d’y placer un déshumidificateur.
Pourquoi l’ioniseur Helthome ?
- Double purification : HEPA + ionisation activable pour une élimination plus rapide des particules.
- Marge de sécurité : module d’ions testé par TÜV SÜD à ≤ 0,025 ppm d’ozone (50 % de la limite CARB).
- Vous décidez : ioniseur marche/arrêt d’une simple pression.
- Confort quotidien : silencieux, économe en énergie, peu d’entretien — et une sensation d’air plus clair à la maison.
6. Les risques pour la santé liés à l’humidité dans la maison
Un climat intérieur sain
Un logement sain commence par un climat intérieur sain. Pourtant, de nombreuses habitations, anciennes comme récentes, connaissent des problèmes d’humidité. Condensation sur les fenêtres, taches de moisissures sur les murs ou odeurs de moisi dans la chambre ou la salle de bains… Autant de signes qui semblent anodins, mais qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé. Dans cet article, nous examinons de plus près ce que disent les recherches scientifiques sur le lien entre humidité intérieure et troubles de santé.
Que contient l’air humide ?
L’air intérieur humide ne crée pas seulement un environnement inconfortable, il favorise aussi la prolifération de nombreuses substances nocives, comme :
- Les moisissures et leurs spores
- Les bactéries
- Les acariens
- Les composés organiques volatils (COV, comme le formaldéhyde)
Le formaldéhyde, un gaz émis par exemple par les panneaux de particules et les meubles, se libère plus facilement quand l’air est humide. Les spores de moisissures et les allergènes d’acariens se développent eux aussi dans un air humide. L’exposition à ces substances peut provoquer ou aggraver des symptômes.
Qui est à risque ?
Si les personnes allergiques sont les plus sensibles aux effets de l’air humide, la recherche montre que même les non-allergiques peuvent présenter des symptômes. Comme l’asthme et les allergies deviennent de plus en plus fréquents, le nombre de personnes sensibles à un climat intérieur humide augmente.
En d’autres termes : ce problème peut toucher tout le monde.
Que dit la science ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 2009 une vaste étude sur l’impact de l’humidité et des moisissures sur la santé. Conclusion claire : il existe un lien direct entre conditions humides et troubles respiratoires. L’aggravation de l’asthme est l’effet le plus solidement documenté.
D’autres troubles comme la toux, l’essoufflement, la respiration sifflante et les infections respiratoires sont également plus fréquents dans les logements humides. Fait notable : même les personnes non allergiques peuvent en souffrir.
Pourquoi est-il difficile à mesurer précisément ?
On pourrait penser que si l’humidité et la moisissure causent autant de troubles, il serait facile de les mesurer. En réalité, déterminer la concentration exacte de substances nocives dans un logement est compliqué. C’est pourquoi la recherche se base souvent sur des indicateurs tels que :
- Taches de moisissures ou d’humidité visibles
- Odeur de moisi
- Condensation sur les fenêtres
- Humidité dans les vides sanitaires
Ces observations proviennent souvent de questionnaires remplis par les habitants, avec un risque de subjectivité. Néanmoins, des études comparatives montrent que ces auto-déclarations correspondent assez bien aux constats des inspecteurs.
Troubles respiratoires
Les problèmes de santé liés aux logements humides concernent aussi bien les voies respiratoires supérieures qu’inférieures :
- Voies supérieures : maux de gorge, éternuements, nez bouché.
- Voies inférieures : toux, respiration sifflante, difficultés respiratoires.
L’asthme est l’affection la plus étudiée. Si l’OMS n’a pas établi de lien causal entre humidité et apparition de l’asthme, il existe des preuves solides d’un lien statistiquement significatif avec son aggravation. Vivre dans un logement humide peut donc accentuer directement les symptômes chez les asthmatiques.
Affections plus rares
Au-delà des troubles respiratoires fréquents, certaines affections plus graves mais rares sont aussi liées à l’humidité et aux moisissures :
- Pneumopathie d’hypersensibilité (alvéolite allergique) : inflammation du tissu pulmonaire due à l’inhalation d’allergènes (ex. poumon du fermier).
- Rhinosinusite chronique : inflammation durable des sinus, souvent causée par l’inhalation de spores de moisissures.
- Infections fongiques pulmonaires : touchent surtout les personnes immunodéprimées.
Bien que rares, ces maladies peuvent causer de graves lésions pulmonaires permanentes.
Une petite exposition peut-elle protéger ?
Certains travaux suggèrent un effet paradoxal : les enfants exposés tôt à certains micro-organismes auraient moins de risques de développer des allergies. C’est l’hypothèse hygiéniste.
Mais ce sujet reste controversé. La majorité des recherches montrent que l’humidité et les moisissures nuisent à la santé. En cas d’exposition prolongée ou élevée, rien n’indique qu’un logement humide protège contre les allergies ou troubles respiratoires.
Qui court le plus de risques ?
Deux groupes principaux :
- Personnes surexposées : par mauvaise ventilation, entretien insuffisant ou défauts de construction. Le comportement joue aussi un rôle : peu d’aération, sur-occupation des pièces, etc.
- Personnes hypersensibles : allergiques, asthmatiques ou fragiles. Les enfants et les personnes âgées en font souvent partie.
Les facteurs socio-économiques comptent aussi : les ménages à faibles revenus vivent plus souvent dans des logements dégradés.
Existe-t-il des normes de santé ?
Actuellement, il n’existe aucune valeur sanitaire officielle universellement reconnue pour l’humidité ou l’exposition aux moisissures, faute de mesures précises possibles.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a rien à faire.
Taches de moisissures, odeurs de moisi, condensation sur les vitres ou murs humides sont des signaux clairs : le climat intérieur doit être amélioré.
Que pouvez-vous faire vous-même ?
La première étape vers un climat intérieur plus sain est de reconnaître les signes :
- Odeur de moisi dans la maison ?
- Taches de moisissures sur les murs ou plafonds ?
- Condensation sur les fenêtres, surtout le matin ?
- Toux, rhumes ou difficultés respiratoires fréquents ?
Dans ce cas, il est temps d’agir. Outre la ventilation et l’isolation, l’usage d’un déshumidificateur est une méthode éprouvée pour contrôler l’humidité. Vous protégez ainsi votre logement et la santé de votre famille.
En conclusion : mieux vaut prévenir que guérir
Les problèmes d’humidité ne sont pas un luxe : ils peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé, jeunes et âgés compris. Dans un contexte où asthme et allergies progressent, il est essentiel de prendre le climat intérieur au sérieux.
Un déshumidificateur joue un rôle clé : il combat l’humidité, limite la croissance des moisissures et la diffusion de substances nocives.
Faites de votre maison un lieu sain : sec, frais et sans dangers cachés.